La sophrologie et la dyspraxie

Extrait de www.sophrologie-pratiques.fr

La dyspraxie est un handicap neuro-développemental relativement peu connu. Il touche 3 à 6% d’enfants d’âge scolaire de manière variable. Il impacte les acquisitions et les habilités motrices de l’individu mais aussi son appréhension de l’espace. Par Nicolas Chaze, orthophoniste, sophrologue.

La dyspraxie se définit comme un trouble de la planification des gestes volontaires.

Chaque geste nécessite une programmation et sa décomposition en différentes étapes. Chez le sujet dyspraxique cette programmation est beaucoup plus difficile, prend plus de temps et reste difficile à automatiser. Elle impacte la motricité globale et plus généralement la motricité fine et les coordinations, les repérages dans l’espace. Des troubles visuo-spatiaux peuvent être associés ou présents de façon isolée. Généralement, aucune cause spécifique n’est identifiée, en particulier par imagerie médicale. La prématurité est l’un des principaux facteurs de risque de la dyspraxie. Elle peut être paradoxalement retrouvée dans certains cas de précocité intellectuelle, elle se manifeste alors par des difficultés motrices. Le plus souvent, la dyspraxie est associée à des troubles des apprentissages comme la dyslexie (1)/dysorthographie (2) et surtout la dyscalculie (3). Le dépistage de la dyspraxie s’effectue de manière pluridisciplinaire, principalement auprès de psychomotriciens et ergothérapeutes pour les troubles des fonctions motrices, des orthoptistes pour les troubles neurovisuels, des psychologues pour l’efficience intellectuelle, des orthophonistes pour les troubles du langage écrit et logicomathématiques. Différents bilans sont proposés afin d’évaluer le plus globalement possible l’enfant et d’éliminer toute autre pathologie. Le diagnostic est posé par un neuropédiatre qui fait la synthèse des bilans pratiqués.

Source : http://www.sophrologie-pratiques.fr/2016/08/la-sophrologie-et-la-dyspraxie/